Céto Évolution

Lorsque j’ai débuté l’alimentation cétogène mon but premier était de perdre du poids avec comme à mon habitude un objectif chiffré. J’avais à mon actif un beau CV faisant de moi une experte en « régimes » variés. Je maîtrisais parfaitement l’art de l’alimentation (dés)équilibrée : dénuée de matières grasses, riche en féculents complets, pauvre en saveurs. Les produits estampillés « light » n’avaient plus de secret pour moi. Le son d’avoine, les galettes de riz, le beurre allégé(quel oxymore!) et les compotes sans sucres ajoutés rythmaient mes journées. Je diabolisais le fromage, je condamnais le chocolat et ne parlons pas des graisses ajoutées comme les huiles et les crèmes que j’avais définitivement rayées de ma liste de courses.

En découvrant cette nouvelle alimentation j’ai donc réintroduit de nombreux aliments «bannis » tout en perdant très rapidement 2/3 kilos, le bonheur. Toutefois, j’ai par la suite longtemps stagné…

Je ne prenais pas conscience des quantités que je mangeais. J’appréciais tellement le retour du fromage, des oléagineux et du chocolat noir que j’en abusais un peu. Je pensais « naïvement » que je pouvais manger autant de gras que je le voulais … Sauf que ne rêvez pas, un plateau de comté par jour ne fait pas perdre de poids … ni même une tablette de chocolat !

J’avais compris les grands principes du LCHF : pas de glucides, beaucoup de lipides ! Et effectivement, après avoir perdu ces 2/3 premiers kilos (en une semaine de mémoire) je ne les ai pas repris, mais je ne perdais pas davantage. Avec le recul (et les connaissances acquises depuis, merci la « céto-académy »*) je consommais « trop » de lipides pour que mon corps puisse se servir dans les « réserves ». En effet, il ne pouvait pas brûler mon propre gras puisque je lui en apportais suffisamment dans mon assiette…

Peu importe, j’étais en pleine forme. Je ne connaissais plus aucune baisse d’énergie et ne ressentais plus jamais cette sensation de « faim de loup ». Durant ces 4 premiers mois, j’ai fait comprendre à mon corps, qu’après des années de yoyo, il ne devait plus avoir peur d’être en famine, plus avoir peur du gras.

Je débordais de motivation et donnais tout durant mes séances de sport « maison ». Je commençais doucement mais sûrement à m’épanouir. Je me régalais en mangeant, du matin au soir, du lundi au dimanche, à la maison comme au resto, sans ne jamais avoir le sentiment d’être « au régime ». Tout ce gras ingéré était transformé en puissant carburant. Je devenais de plus en plus endurante et performante et j’ai ainsi souhaité m’inscrire à la salle de sport fin juillet 2017.

C’est alors que j’ai naturellement introduit le jeûne intermittent à ma routine. Je prenais mon dernier repas à 20h et je ne mangeais à nouveau que le lendemain vers 12h. Le matin je me rendais à la salle pour faire du cardio (tapis, vélo, elliptique).

Très vite le coach de ma salle m’a concocté un programme sur mesure, j’allais enfin pousser lourd, moi la petite « fitgirl » du salon qui sautillait devant son ipad 30 min par jour depuis 2 ans …

J’ai débuté mes séances en soulevant 10, puis 15 puis 20 kilos dès la deuxième semaine ! Je finissais toujours trempée, décoiffée, essoufflée et écarlate ! Mais tellement satisfaite d’être en forme, en force, endurante. J’ai alors très vite perdu 2/3 kilos supplémentaires (en 15 jours environ), sans pour autant manger moins (certainement pas !).

Le 14 septembre le Saint Graal est alors apparu, Nelly et Ulrich Genisson, ce couple spécialisé dans l’alimentation LCHF, publiait enfin leur bébé : LE GRAND LIVRE DE L’ALIMENTATION CETOGENE. Imaginez un peu une mine d’informations scientifiques simplifiées à souhait et plus de 150 recettes d’entrées, plats, desserts à réaliser avec des ingrédients à ma portée. Que vous soyez malade, sportif, en surpoids, tous les cas sont évoqués et on vous donne les clés pour adapter cette alimentation à votre objectif !

Je découvre alors que tout se joue notamment sur la répartition de nos macronutriments. J’ai studieusement étudié mon cas (mensurations, heures de sport, vie active …) et j’ai calculé mes besoins en protéines, limité ma consommation de glucides à 20g journaliers et je n’ai pas « abusé » sur les lipides (erreur que j’avais pu faire auparavant).

Alors même que je réintroduisais le petit déjeuner je pouvais enfin savourer de bonnes tartines de beurre à la fleur de sel … Je me cuisinais des repas salés consistants, avec des « vraies » pâtes à tarte, des « frites », des biscuits pour le café … En 1 mois et demi je perdais les ¾ derniers kilos de gras superflus. C’était donc une perte totale de 11 kilos et 2 tailles de vêtements, en 6 mois, sans me priver, sans me frustrer, sans m’affamer. La révolution était en marche, les résultats étaient là.

A partir de novembre j’ai cessé de perdre du poids afin de me stabiliser et de faire de ce « régime » un mode de vie.

Quelle était alors la prochaine étape ? M’adapter dans toutes les situations (au travail, au resto, en famille, entre amis …), persuader mes proches de changer leurs habitudes, progresser en cuisine cétogène, expérimenter, apprendre, créer, m’améliorer encore et encore.

A bientôt dans un nouvel épisode … « La Céto Familia »

Besitos

La Paulina ❤️

4 réflexions au sujet de « Céto Évolution »

  1. Bonjour, je découvre ton blog et ton site merveilleux ! Moi aussi j’ai des racines espagnoles (padres, familia, y trabajo ya que soy profe de español) et je suis enchanté de commencer à le dévorer. J’ai déjà prévu la recette des cannelés chorizo, et ce n’est qu’un début ! Merci pour ces trésors. Bob.

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  2. Bonjour, je découvre ton blog et ton site merveilleux ! Moi aussi j’ai des racines espagnoles (padres, familia, y trabajo ya que soy profe de español) et je suis enchanté de commencer à le dévorer. J’ai déjà prévu la recette des cannelés chorizo, et ce n’est qu’un début ! Merci pour ces trésors. Bob.

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